Camryn Kinsey : « Si vous voulez prendre le contrôle d’un peuple, vous commencez par les affaiblir. Pas dans les institutions : dans les foyers. Et vous persuadez les femmes de les abandonner »

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Icône montante du conservatisme américain, ancienne plus jeune collaboratrice de la Maison Blanche et figure de proue d’un féminisme enraciné dans la foi et la famille, Camryn Kinsey a accordé à Putsch une interview exclusive et inédite en France.

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Avec un franc-parler saisissant, elle démonte les dogmes du féminisme contemporain, dénonce les dérives culturelles qui fragilisent l’Occident et appelle les femmes à reprendre le contrôle de leur destin. Elle évoque sa relation avec Charlie Kirk. À contre-courant du discours dominant, ses propos résonnent comme un manifeste pour un retour à l’essentiel. Son podcast Sincerely American propose une approche rafraîchissante et assumée de la politique, du style de vie et de la féminité, avec l’ambition de réveiller une conscience contre-culturelle chez les jeunes femmes.

 

Vous dénoncez souvent le vide laissé par le féminisme de la troisième vague. Quels mensonges vous semblent avoir été les plus destructeurs pour les femmes ces dernières décennies ?

J’ai grandi en croyant au récit dominant : qu’il fallait repousser le mariage et la maternité (voire les fuir), que ma valeur dépendait de mes réussites professionnelles et d’une succession de relations sans lendemain, et que les hommes étaient des obstacles à surmonter plutôt que des partenaires avec qui construire. J’ai poursuivi cette prétendue “libération” qu’on nous vendait, et je me suis retrouvée seule, désorientée, en quête de quelque chose de plus profond.

Aujourd’hui, je suis mariée, j’exerce encore des activités créatives, et je suis plus épanouie que jamais. Le féminisme des débuts s’est battu pour le droit de vote et l’égalité des chances, et je lui en suis reconnaissante. Mais la troisième vague, qui a explosé dans les années 1990-2000, a vendu aux femmes une vision du monde qui nous a laissées isolées, surtout dans le chaos des relations modernes. On nous a dit que l’engagement était une forme d’oppression, que la liberté signifiait …

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