La France doit-elle accepter son abaissement ou peut-elle encore relever la tête ? C’est la question qui traverse l’essai coup de poing d’Antoine Gainot, « MERDE : La France qui dit non », et qui a animé son passage sur Putsch Live dans un entretien aussi frontal que salutaire.
L’auteur ne se cache pas derrière les euphémismes : « MERDE » n’est pas une provocation gratuite, mais un cri de résistance, un mot de ralliement pour rappeler que ce pays a déjà su dire non, qu’il s’agisse du référendum de 2005 ou des révoltes sociales qui jalonnent son histoire. Pour Antoine Gainot, ce refus viscéral incarne l’esprit français face à la technocratie, à la servitude moderne et à une élite déconnectée.
Au fil de l’entretien, il déroule sa thèse : la France est engagée dans une bataille culturelle et identitaire où il ne s’agit plus seulement de préserver un modèle, mais d’affirmer une volonté de liberté. « Il ne s’agit pas de nostalgie mais d’un devoir de survie politique », martèle-t-il. Pour lui, se résigner face à la globalisation et au système qui broie les nations reviendrait à trahir l’héritage des générations passées.
L’émission, menée tambour battant, a exploré quatre axes essentiels :
– Le refus de la servitude moderne, ce consentement silencieux qui ronge la démocratie ;
– La nécessité d’une bataille culturelle pour défendre une France libre et souveraine ;
– Le rejet de la soumission au système globalisé, perçu comme une machine uniformisante ;
– Enfin, ce cri intemporel – MERDE – que l’auteur érige en acte de foi envers la France et son peuple.
En filigrane, c’est toute une philosophie politique qui se dessine : celle d’un refus fondateur, porteur d’espérance et de liberté. L’entretien ne verse jamais dans la langue de bois et prend à rebours les discours convenus de la classe dirigeante.
Antoine Gainot ravive ainsi un esprit d’insoumission que beaucoup croyaient enfoui. Son livre et cette discussion rappellent que, face à l’apathie ambiante, la France peut encore dire non. Et que ce non, loin d’être une posture de rejet, peut redevenir l’affirmation d’une vitalité démocratique et d’une fidélité à soi-même.
L’entretien intégral diffusé en direct sur Putsch Live est disponible ci-dessous :