Assises de la Souveraineté à Arras : Florian Philippot galvanise 3 600 patriotes pour le Frexit

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Samedi 13 septembre à Arras, la grande salle des Assises de la Souveraineté a résonné des clameurs de plus de 3 600 participants venus exiger haut et fort une sortie de l’Union européenne. Florian Philippot, président des Patriotes et maître d’œuvre de l’événement, a livré un discours de clôture enflammé qui a soulevé la foule.

« Il n’y a pas de menace russe en France, il n’y a qu’une menace macroniste et européiste ! », a-t-il lancé sous les applaudissements nourris, en insistant sur l’urgence de tourner la page de Bruxelles et du carcan atlantiste.

Une salle survoltée et un coup de fil surprise de Philippe de Villiers

Moment marquant : l’intervention téléphonique surprise de Philippe de Villiers. En direct devant une salle électrisée, il a échangé avec Florian Philippot et posé une question centrale : « Pourquoi faut-il sortir de l’UE ? » L’épisode, largement relayé sur les réseaux sociaux, a renforcé le sentiment d’union des différentes sensibilités souverainistes. Florian Philippot lui-même n’a pas manqué de marteler sur X : « Vive la primaire des souverainistes ! J’ai voté POUR ! À Arras ! »

Un programme dense : paix, agriculture, wokisme et indépendance

Les Assises, qui se déroulaient dans plusieurs salles thématiques (Bleue, Orange et Auditorium), ont abordé tous les grands sujets : Ukraine et OTAN, avec un plaidoyer pour une France libre et non-alignée, agriculture et pêche, présentées comme vitales pour l’indépendance nationale, santé et OMS, où les suites du Covid ont nourri un débat animé. Énergie et écologie, décrites comme un « piège infernal » à désamorcer. Lutte contre le wokisme, perçu comme une guerre culturelle à mener. Enfin, le Frexit, point culminant de la journée, où les orateurs ont insisté sur la nécessité d’échapper à l’austérité imposée par Bruxelles.

 

 

Les médias au cœur du combat : Putsch invité à la tribune

Nicolas Vidal, fondateur de Putsch, est intervenu lors de la table ronde « Médias, Internet : rétablir notre liberté d’expression ! », aux côtés d’André Bercoff, Eric Morillot, Nicolas Stoquer et Maître David Guyon, dans un débat animé par Eric Richermoz. Une séquence qui a mis en lumière les menaces pesant sur le pluralisme médiatique et la liberté de parole en France.

Vers une dynamique souverainiste ?

Ces Assises d’Arras ont donné le ton : galvaniser, rassembler et projeter une alternative claire au macronisme et à l’européisme. En multipliant les références à la paix, à la souveraineté alimentaire, énergétique, culturelle et politique, Florian Philippot a voulu transformer l’essai : faire des Patriotes le pivot de la contestation et le moteur d’un Frexit qu’il présente comme inévitable.

Le pari est risqué mais l’enthousiasme de la salle laisse entrevoir une dynamique nouvelle. Le public, composé de militants convaincus mais aussi de curieux, est reparti avec la certitude d’avoir participé à un moment politique hors norme.

Souffle d’Arras ou feu de paille ? L’avenir dira si cette démonstration de force débouchera sur une véritable recomposition du camp souverainiste et des alliances d’intérêts dans les mois à venir.

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