Jillian Michaels: « Big Pharma domine notre système politique. Ils n’influencent pas seulement les politiques publiques — ils décident de qui peut s’asseoir à la table »

Avec 1,5 million d’abonnés sur Insta, Jillian Michaels est une superstar mondiale du fitness et du bien-être. Pour la 1ère fois en France, elle accorde à Putsch une interview exclusive. Suivie par des millions de fans, elle dénonce un système alimentaire américain « corrompu », démonte les dogmes du calendrier vaccinal et accuse Big Pharma de tenir la démocratie en otage. Une parole rare et choc !

Aux États-Unis, la sécurité alimentaire est une préoccupation croissante : selon vous, les Américains peuvent-ils encore se sentir en sécurité alors que leur industrie alimentaire est dominée par les additifs chimiques, les colorants artificiels et les produits ultra-transformés ?
Non, les Américains ne peuvent pas se sentir en sécurité — parce que notre système alimentaire est corrompu. Plus de 10 000 substances chimiques sont autorisées dans l’approvisionnement alimentaire américain, et la majorité d’entre elles n’ont jamais été testées pour leur sécurité à long terme chez l’humain. Pourquoi ? À cause d’une faille juridique appelée GRAS — “Generally Recognized as Safe” (Généralement reconnu comme sûr). Elle permet aux entreprises alimentaires de décider elles-mêmes si une substance est sûre, sans avoir à soumettre de véritables preuves à la FDA. Cela signifie que ce sont les mêmes entreprises qui tirent profit des aliments ultra-transformés qui tamponnent elles-mêmes l’autorisation de leurs additifs.

« Les Américains ne peuvent pas se sentir en sécurité — parce que notre système alimentaire est corrompu. Plus de 10 000 substances chimiques sont autorisées dans l’approvisionnement alimentaire américain, et la majorité d’entre elles n’ont jamais été testées pour leur sécurité à long terme chez l’humain »

On parle de colorants artificiels liés à l’hyperactivité chez les enfants, de conservateurs associés au cancer, de perturbateurs endocriniens qui détruisent nos hormones — tous encore en vente aux États-Unis, alors que l’Union européenne en a interdit des dizaines. Pourquoi ? Parce que les lobbies s’assurent que ces produits chimiques restent légaux ici. Ce n’est pas une question de santé, mais de milliards de profits à protéger.

Mais il y a enfin une lueur d’espoir : Robert Francis Kennedy Jr, le ministre de la Santé s’attaque à ce …