
Dr Philippe de Chazournes: « C’est la fin de la médecine d’hier, celle du bon sens, remplacée par une médecine algorithmique, décidée par l’État ou les industriels »
Suspendu pendant le Covid, le Dr Philippe de Chazournes fait de son interdiction d’exercer un journal de résistance et de rencontres. Dans Interdit d’exercer, il raconte 31 jours au contact de soignants marginalisés et de victimes des injections, pour dénoncer une gestion de la pandémie « plus politique que sanitaire ». Entretien avec un médecin qui revendique haut et fort le droit de soigner.
Vous présentez dans « Interdit d’exercer » une chronique de trente et un jours nourrie de rencontres et de témoignages : pourquoi avoir choisi ce format quasi diariste pour rendre compte de cette période si particulière ?
Le format est venu de lui-même. J’aurais pu profiter de ce mois d’interdiction en prenant des vacances, la tête basse et penaude soumise à cette interdiction. J’ai préféré la revendiquer la tête haute et fière, et aller à la rencontre de victimes des injections ou de soignants victimes d’injonctions administratives insensées pour continuer de travailler ; tout ceci au gré des circonstances et opportunités. L’idée d’écrire un livre jour par jour, du 1er mars 2025 au 31 mars 2025, m’a vite apparu comme important pour rapporter de façon humaine et justes le témoignage de tous ces souffrants oubliés. Le format est venu de lui-même. Rien n’avait été planifié au départ, personne de la « résistance » n’ayant répondu à mes sollicitations pour organiser ou trouver des lieux de rencontres un peu partout sur l’ile. Le hasard de la vie a fait le reste.
Vous décrivez une crise dont la gestion fut « bien plus politique que sanitaire » : quels faits ou …