Impôts 2025 : 13 millions de Français piégés par le prélèvement à la source

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Un véritable coup de massue fiscal vient de s’abattre sur 13,1 millions de foyers français, déjà fragilisés par une économie en plein chaos. Selon les derniers chiffres communiqués par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), de nombreux contribuables devront en moyenne s’acquitter d’un reliquat de 1 900 euros, conséquence directe du décalage entre les prélèvements mensuels à la source et la réalité des revenus perçus en 2024.

Cette mauvaise surprise fiscale s’explique principalement par l’insuffisante revalorisation des tranches d’imposition (+1,8 % seulement) alors que les salaires, eux, ont grimpé de 2,8 %. Ainsi, des millions de salariés voient désormais leur pouvoir d’achat se réduire davantage, victimes d’un système censé simplifier leur quotidien mais qui leur impose aujourd’hui une lourde régularisation, alors que l’inflation continue de peser lourdement sur leurs dépenses courantes.

Pour ces ménages, la rentrée 2025 s’annonce particulièrement difficile. Dès le 25 septembre, les sommes dues seront directement prélevées par l’administration fiscale : en un seul versement si le reliquat ne dépasse pas 300 euros, ou étalées sur quatre mois (jusqu’en décembre) pour les montants supérieurs. Cette mesure aura des effets immédiats et dévastateurs sur les budgets de nombreux foyers français, déjà confrontés à l’explosion des prix alimentaires, énergétiques et immobiliers.

À contre-courant de cette détresse financière généralisée, 13,2 millions de foyers bénéficieront quant à eux d’un remboursement, grâce à une baisse de revenus ou à la prise en compte tardive d’avantages fiscaux comme la naissance d’un enfant ou certains crédits d’impôts liés à des dépenses particulières.

Mais pour ceux qui devront payer, le constat est amer : alors que le gouvernement multiplie les appels à « l’effort collectif », ces millions de Français voient une nouvelle fois leur pouvoir d’achat sacrifié sur l’autel d’une économie nationale en crise. Une réalité brutale qui pourrait bien renforcer le climat déjà électrique de mécontentement social qui traverse actuellement le pays.

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