
Natalie Winters : « Pour l’Américain moyen, les médias traditionnels — qui agissent tels la garde prétorienne des élites américaines — sont discrédités »
Entretien exclusif ! Natalie Winters est l’une des figures montantes du journalisme conservateur américain. Co-animatrice de l’émission War Room, le média fondé par Steve Bannon, elle en est également la correspondante officielle à la Maison-Blanche. À seulement 24 ans, elle incarne une voix résolument dissidente et provocatrice dans le paysage médiatique américain, assumant sans détour des positions critiques envers le progressisme culturel, les élites mondialistes et la presse mainstream.
Dans cet entretien exclusif accordé à Putsch, elle revient sur la guerre de l’information, la stratégie médiatique des opposants à Donald Trump, et le rôle qu’elle entend jouer au cœur du pouvoir à Washington.
Vous êtes très critique envers les médias traditionnels. Comment définiriez-vous leur rôle aujourd’hui dans la fabrique du consentement ? Il semble que leur influence ait considérablement décliné depuis l’élection de Donald Trump.
Il y a un paradoxe intéressant dans le rôle que jouent actuellement les médias traditionnels. Pour l’Américain moyen, cette institution — qui agit comme la garde prétorienne des élites américaines — est devenue largement marginale et discréditée. En revanche, pour la « résistance » anti-Trump, leur importance ne cesse de croître depuis que les Démocrates ont perdu la Chambre, le Sénat et la Présidence. Comme ils n’ont plus les leviers institutionnels pour s’opposer à Donald Trump, ils se rabattent sur les médias pour …