Vous ne semblez pas partager l’enthousiasme autour des retombées annoncées du sommet Choose France. Pourquoi ?
Cette opération de communication internationale menée depuis des années par Emmanuel Macron au château de Versailles, pour attirer tous les vampires économiques de la planète, est une honte pour le génie industriel français. Dans la guerre économique que nous infligent les multinationales étrangères, ce faux Président de la République, agit comme un agent de l’étranger aux services de l’AIPAC ( American-Israel Public Affairs Committee, lobby économiques aux États-Unis).
En réalité, le mot marketing « attractivité » signifie la grande braderie de nos entreprises stratégiques en contrepartie de quelques milliards d’euros d’investissement déjà programmés en France. Depuis 10 ans, c’est une véritable braderie des fleurons industriels Alstom, Technip, Essilor, les moteurs Ariane 6, Ascoval, Alcatel, Exxelia, Latecoere, le nucléaire civil, Lafarge, les productions militaires de chars et d’avions de chasse (partagées avec l’Allemagne, grande gagnante), maintenant Emmanuel Macron s’en prend au secteur bancaire français pour commencer son démantèlement, toujours au profit de l’idéologie euroatlantiste. Les intérêts des autres avant ceux de la France. Au Cercle national des économistes, nous pensons que c’est du sabordage délibéré de notre économie pour livrer la France au pillage.
« Les intérêts des autres avant ceux de la France. Au Cercle national des économistes, nous pensons que c’est du sabordage délibéré de notre économie pour livrer la France au pillage »
Qu’est-ce qu’Emmanuel Macron a entendu par « intégration financière » selon vous ?
En euromondialiste forcené, il prépare le terrain de l’opinion publique à la vente d’une grande banque française a un concurrent européen au nom de « l’intégration financière » dans l’Union européenne.
C’est la grande utopie des eurofédéralistes de construire une vaste « union des marchés de capitaux européens ». Mais c’est une hérésie car les puissances économiques durables dans l’histoire pratiquaient au contraire le protectionnisme national et poussant les autres, à faire du libre-échange.
Qu’avez-vous pensé de la déclaration d’Emmanuel Macron au sujet de la vente de la Société Générale ?
C’est de l’anti-patriotisme avéré voire un crime économique. Comme en 1940, c’est le même « esprit d’abandon » ou une collaboration face aux forces étrangères qui viennent piller les richesses de notre patrie. Macron anti-nation, est dans l’après France et prépare la future « Fédération européenne », dont il rêve d’être président.
« Macron anti-nation, est dans l’après France et prépare la future « Fédération européenne », dont il rêve d’être président »
Pendant ce temps, les faillites des TPE et PME françaises flambent selon les chiffres de la Banque de France. Quel regard portez-vous à ce sujet ?
Le soutien des TPE et PME françaises par le gouvernement est un trompe l’œil. Tout est fait pour privilégier les grandes marques américaines. Les défaillances d’entreprises et d’indépendants franco-français s’envolent, notamment à cause de l’escroquerie du prix de l’électricité.
Le Cercle national des économistes dont vous êtes le vice-président appelle à un rachat massif d’or. Pourquoi ?
Au regard du fort risque de crises macro-économiques et géopolitiques et notamment dans un contexte « d’économie de guerre », le CNE a effectivement proposé, dès avril 2023, au gouverneur de la Banque de France, de lancer d’urgence une mesure de sauvegarde patriotique, grâce à un plan de rachat massif d’or physique ( 620 tonnes environ), comme valeur suprême et vitale pour la France. L’or étant historiquement un extincteur naturel de la dette et le meilleur garant de la stabilité et de l’ordre dans une nation, contre la banqueroute financière. Évidemment, Monsieur Villeroy de Galhau, en euroatlantiste convaincu, inféodé à la BCE de Madame Christine Lagarde et elle même à la Réserve Fédérale US (FED), ne fera rien.
Hélas la France, comme tous les pays occidentaux surendettés, connaitra la banqueroute. Les pays des BRICS eux, mènent une politique monétaire et financière saine en se constituant des réserves d’or physiques considérables, pour affronter l’effondrement du SMFI qui a commencé par le processus de « dédollarisation » dans les échanges internationaux.