(Vidéo) Réforme des retraites : le gouvernement s’enfonce sur la question des 1200 euros de pension minimale
Décidément, le gouvernement ne cesse de s’enfoncer dans les contre-vérités concernant la réforme des retraites.
Et celle qui commence à prendre de l’ampleur tout autant qu’elle incarne la grande fébrilité du gouvernement est la question du niveau de pension minimale. Car depuis le début, le gouvernement tente de faire croire aux Français que la pension minimale de retraite sera de 1200 euros sans préciser si on parle en net ou en brut. Mais c’était sans compter sur la sagacité de l’économiste Michael Zemmour qui a pourfendu parmi les premiers cette fake news dans plusieurs médias et qui, depuis, ne cesse de prendre de l’ampleur dans les médias.
🤥 L'économiste Michaël Zemmour (@ZemmourMichael) expose ce matin sur @franceinter le gros mensonge du gouvernement sur « les retraites à 1 200 € minimum ».
💡Retrouvez toutes les explications dans notre note sur la #ReformeDesRetraites 👉 https://t.co/q1K7K6NNC6 pic.twitter.com/RbySumYJpR
— Institut La Boétie (@i_laboetie) February 7, 2023
Récemment, Franck Riester, ministre des relations avec le parlement a été pris en défaut par Aurélie Casse sur BFM TV sur cette même question. Et quelques jours après, Olivier Véran , porte-parole du gouvernement faisait les frais de cette contre vérité sur le plateau de France Info dans l’émission « Questions politiques » où il a eu bien du mal à s’extirper de ce mauvais pas. Mais le mal est fait dans l’opinion, toujours très massivement opposée à cette réforme alors que le texte entame sa seconde semaine à l’assemblée ce lundi 13 février.
"Quelqu’un qui a cotisé une carrière complète au SMIC pourra percevoir une pension revalorisée minimale à 1.200 euros", répète Olivier Véran. Il réagit aux propos de l’économiste Michael Zemmour, qui affirme "qu’il n’y a jamais eu de projet de retraite minimale à 1.200 euros". pic.twitter.com/CGAFBJdMqC
— France Inter (@franceinter) February 12, 2023
De leur côté, les Républicains exigeaient il y a encore quelques jours l’augmentation des petites retraites à 1.200 euros à l’ensemble des retraités ayant effectué une carrière complète et non pas seulement aux futurs entrants. Manifestement, le projet du gouvernement n’est pas celui-ci. La question qui se pose à cette heure est de savoir si les frondeurs au sein des Républicains regroupés derrière Aurélien Pradié ne vont-ils pas se renforcer dans l’opposition à ce texte et faire barrage lors du vote en fin de semaine, tout en contraignant le gouvernement à passer en 49.3 ?