Siân Pottok

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Sian Pottok, découverte l’année dernière dans l’émission la nouvelle star, a depuis fait un sacré bout de chemin avec son premier Album. Entre Molly johson et Lizz wright, Sian pottok est une fille métissée, une chanteuse du monde et de talent. A découvrir et à écouter d’urgence.

Comment as tu commencé la musique ?

J’ai commencé la musique par le violon aux USA dans le cadre de l’école. J’ai ensuite enchaîné sur le violoncelle et le piano avant de me découvrir « chanteuse » à l’âge de 15 ans lors d’un concours de chant « Pour la Gloire » en Belgique.
J’ai continué à chanter pour le plaisir, j’ai obtenu mon DEUG en langues étrangères et je suis partie à 19 ans à Paris où j’ai suivi des cours dans une école de musique qui m’a fait découvrir le Jazz. L’année d’après, j’ai été admise au conservatoire Nadia-Lili Boulanger en Jazz vocal. Ensuite j’ai du arrêter les cours après avoir été prise sur la comédie musicale « Attention Mesdames et messieurs » (jouée au Folies Bergères). J’ai ensuite pris 1 an pour composer et écrire mon album « As Simple as That » avec l’aide de Kevin Reveyrand (réalisation).
Après la sortie de mon disque, j’ai été prise dans une autre comédie musicale «PIAF JE T’AIME» jouée à L’Olympia.

Quelles sont tes influences musicales ?
Bobby Mcferrin, Richard Bona, Lizz Wright, Sade, Tracy Chapman, Ella Fitzgerald, Susheela Raman, Cesaria Evora, James Taylor, Joni Mitchel

Comment définis tu ta musique ?

Je dirais que c’est un mélange de world-pop-jazz.

A lui seul, ton nom évoque une métissage tout entier. Est-ce que tu souhaites incorporer ce métissage et cette diversité dans tes chansons ?

Naturellement je ressens le besoin d’évoquer le voyage par les thèmes des enfant de l’Afrique et les origines des gens. Mais aussi par le son, sous diverses formes d’instrumentation telle que les percussions, la guitare. C’est en moi. J’adore, c’est quelque chose qui me prend au tripes, le son des percussions, les sons qui évoquent « le mélange des cultures ». Je suis d’origine Indo-Pakistanaise-Congolaise-Belge et Tchèque… peut-être ai-je ce métissage dans le sang.. (sourires)

Tes chansons sont-elles auto-biographiques ?
Oui. À partir du moment où on écris et compose, tout devient d’une manière ou d’une autre auto-biographique, selon moi en tout cas. Mes chansons parlent d’amour, de vie, d’origine, de mélange culturel, d’enfants africains et d’ailleurs, mais également de différences entre les pays d’ailleurs et notre société. Je souhaite poser la question de notre rôle par rapport à cette diversité.

Quel est le message que tu souhaites diffuser ?

Prendre conscience de ce qu’on a. Que cela soit amour, en amitié ou sur le plan de la santé. Profiter de la vie tout simplement. Et puis on a toujours des chansons d’amour.

Tu es une chanteuse engagée dans l’humanitaire. Cela est très marqué dans ton premier album. Quelle serait la plus belle reconnaissance que l’on pourrait apporter à ta musique ?
J’adorerais entendre des enfants chanter mes chansons…Je l’ai déjà vu et il n’y a pas de plus beau cadeau que de voir ses paroles sortir de la bouche des enfants.

Peut-on dire que l’émission La nouvelle Star a donné un nouvel élan à ta carrière ?

Pas forcément. Cette expérience à la Nouvelle Star m’a permise de découvrir l’envers du décor. Professionnellement parlant cela m’a apporté certaines choses. Mais sur le plan artistique cette émission n’a pas été très concluante. Je ne rentrais pas vraiment dans le style recherché à la nouvelle star, enfin c’est ce que j’ai ressentis mais peut être que je me trompe…

Tu es auteur & compositeur ? Qu’est ce qui te pousse à écrire tes textes ?
Ce qui me pousse, ce sonty les émotions. Et puis j’ai tellement de choses à dire! (sourires)

Aura t-on la chance de revoir Sian Pottok pour une tournée en France ?
Je l’espère ! Pour l’instant, ma prochain date est prévue le 19 septembre au Baiser Salé (58 rue des Lombards, 75001 Paris).

Sian, quel est ton livre de chevet ?
Actuellement, je lis une auto-biographie de Bob Dylan.

>>>> Retrouvez Siân Pottok sur son site

Propos recueillis par Nicolas Vidal / Photos Pauline Pénicaud

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