La belle affaire de Dreyfus
Par Marc Emile Baronheid – bscnews.fr / Sans tambour ni trompette, Arthur Dreyfus trace en littérature un sillon d’où germent déjà mieux que des promesses. Sa troisième semaison donne une moisson de seigle qui doit sa qualité à un ergot nommé Madec.
Stéphane et Laurence ont trois garçons, deux blonds et un roux qui se tient à l’écart de ses frères. C’est Madec, auquel il arrive une mésaventure fatale. Seule Laurence sait. La famille passe des vacances en Italie. Une histoire de concombre traverse le récit, mais ce n’est pas elle qui pousse Laurence à se demander s’il est encore possible d’avoir des valeurs de gauche sans se vautrer dans la débauche.
Madec est introuvable. Laurence propage la thèse de l’enlèvement ; elle voit grand pour son fils. Encore faut-il entamer l’indifférence générale, secouer la police, intéresser les médias. Le frère de Laurence va s’y employer avec une redoutable efficacité. Campagne de presse ponctuée – nom d’un pétard – d’une intervention de Yannick Noah, afflux de dons en espèces débouchant sur la création d’une petite entreprise de gestion de la solidarité.
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