Éditeur indépendant : du sacerdoce aux réalités du métier
Des stratégies mercantiles
On avait déjà connu cela dans le monde de la musique ou du cinéma. Les Majors se battent à coup de rachats de catalogues, de prises de capitaux les uns chez les autres, de fuite en avant avec des sorties de titres de plus en plus nombreuses, bref, un scénario très classique de guerre commerciale, le tout sur fond de « littérature ».
Il y a eu les transferts, identiques au monde du football. Certaines expériences ont défrayé la chronique lorsque tel éditeur a sorti un à-valoir de 150 k€ et un engagement de 80 k€ de publicité à un auteur dont le roman attendu ne s’est vendu qu’à 5 ou 10 000 exemplaires…
Certains éditeurs lancent des premiers romans comme on jette un bébé inuit dans l’eau glacée à la naissance où seuls les plus forts résisteront. Pas de corrections, pas de direction littéraire, on inonde le marché, on occupe les tables des libraires. Certains ont tenté le livre politique ou people, pensant qu’avec la couverture …