(Vidéo) Contre G7 : Une première intervention des forces de l’ordre déclenche la polémique chez des journalistes présents sur place
Hier soir, une première intervention des forces de l’ordre a eu lieu aux abords du camps organisé pour le contre-sommet à Urrugne.
Plusieurs journalistes indépendants présents sur place dénoncent une charge disproportionnée des forces de l’ordre.
La journaliste Elsa Gamblin ( Slate, Le Monde Ados, Mediacités) s’est offusquée sur Twitter du traitement par la chaîne BFM TV de cette première soirée très tendue entre les opposants et les forces de l’ordre. Notre confrère écrit sur Twitter : « Juste pour vous dire, il y avait d’autres journalistes que vous, à l’intérieur ET autour du campement. Du coup, c’est ballot, mais ça commence à se voir que vous racontez des craques imprécises et partielles. »
Coucou BFM. Juste pour vous dire, il y avait d'autres journalistes que vous, à l'intérieur ET autour du campement. Du coup, c'est ballot, mais ça commence à se voir que vous racontez des craques imprécises et partielles.
C'est grave. Et honteux.#G7Biarritz #G7EZ #ContreG7 ⬇️ https://t.co/aC7Bxjj50I
— 𝑬𝒍𝒔𝒂 𝑮𝒂𝒎𝒃𝒊𝒏⏚💫 (@Elsa_Gambin) August 24, 2019
Votre image de 3 secondes, que vous passez ad nauseam, montre une poignée de jeunes, cagoulés pour être méconnaissables, RIPOSTANT à une intervention disproportionnée des FDO sur le campement officiel du #ContreSommetG7 pendant que d'autres se cachent de peur.#G7EZ #G7France
— 𝑬𝒍𝒔𝒂 𝑮𝒂𝒎𝒃𝒊𝒏⏚💫 (@Elsa_Gambin) August 24, 2019
Vous savez ce qui m'attriste, BFM ? Oui, je ne suis pas seulement (très) en colère, je suis triste. C'est que vos images vont faire le tour du monde. Et vous allez donc faire croire au monde entier que c'est NORMAL d'intervenir en force sur le méchant campement du #ContreG7.
— 𝑬𝒍𝒔𝒂 𝑮𝒂𝒎𝒃𝒊𝒏⏚💫 (@Elsa_Gambin) August 24, 2019
D’autres journalistes présents sur place ont pu filmer les événements d’hier soir alors qu’ils étaient écartés par les forces de l’ordre, considérant qu’il s’agissait d’une « opération de police ».
Positionnés tout près, le reste des forces de l'ordre débarque. Les tirs regagnent en intensité. Les militants reculent et érigent des baricades.
À l'intérieur du camping, la défense s'organise. pic.twitter.com/zww1YpGVKp
— Nicolas Mayart (@Nicomay) August 24, 2019
Cet après-midi, la presse empêchée de filmer les interpellations de militants du #ContreG7. Une vingtaine de photographes et journalistes ont été nassés à l'écart pendant que les forces de l'ordre chargeaient les manifestants. #G7Biarritz #G7France #G7WelcomeToParadise #G7 pic.twitter.com/aJlzzELYcI
— Léo Tix • Motion Designer (@Leo_Tix) August 24, 2019
Sur le camp, l'ambiance est toujours tendue, les conversations tournent autour des événements de ce soir et de demain.
Les barricades (photo prise juste après l'intervention policière) sont maintenues en l'état. #G7Biarritz #Hendaye #G7Ez #G7 #G7WelcomeToParadise #G7France pic.twitter.com/r0Hjvnl0Vd— Nicolas Mayart (@Nicomay) August 23, 2019
De son côté, les organisations officielles du contre-sommet, déplorent déjà après les événements d’hier soir : 12 interpellations et 23 blessés suite à cette première soirée. Une assemblée générale doit se tenir ce matin à 8H00.