CETA : Début de fronde chez les députés LREM après les abstentions et les votes contre?
Le CETA, le très controversé accord du traité de libre-échange entre l’UE et le Canada a été voté hier à l’Assemblée nationale française à 266 voix pour contre 213 voix contre et 74 abstentions.
🗳️ Les députés adoptent le projet de loi autorisant la ratification de l’accord économique et commercial global entre l’Union européenne et ses États membres, et le Canada.
Votants: 553
Majorité: 240
Pour: 266
Contre: 213
Abstentions: 74 #DirectAN #CETA pic.twitter.com/sljz7CexJ0— Assemblée nationale (@AssembleeNat) July 23, 2019
Contre tout attente, 52 députés de la République en Marche se sont abstenus lors du vote et 9 ont voté contre la ratification du CETA : Éric Alauzet, député du Doubs, Lionel Causse (Landes), Yves Daniel (député de Loire-Atlantique), Olivier Gaillard (député du Gard) Albane Gaillot (députée du Val-de-Marne), Sandrine Le Feur (députée du Finistère) Jean-François Mbaye (élu du Val-de-Marne) Xavier Paluszkiewicz (député de Meurthe-et-Moselle) et Benoît Potterie (Pas-de-Calais).
J’ai choisi de voter contre le #CETA parce que ce texte présente des angles morts en matière sanitaire, alimentaire et environnementale. #DirectAN pic.twitter.com/o5fpz4mYnX
— Benoit Potterie (@BenoitPotterie) July 23, 2019
Alors que de nombreuses voix s’élevaient pour dénoncer les conséquences de ce traité, la jeune égérie suédoise Greta Thunberg se présentait devant les parlementaires français ce mardi après-midi.
🗳 Nous étions réunis en hémicycle à l’@AssembleeNat concernant la ratification de l’accord #CETA.
Un vote serré puisque le texte a été adopté avec 266 votes pour, face à 213 votes contre.
Avec @erwanbalanant nous vous expliquons les raisons de nos votes #contre.#DirectAN pic.twitter.com/qzeG3cVGxg— Sandrine Le Feur (@SandrineLeFeur) July 23, 2019
Plusieurs députés LREM ont expliqué via Twitter pourquoi ils s’étaient opposés au CETA.La députée LREM Albane Gaillot a même fait paraître un communiqué pour expliquer son vote.
Pas sûr que les édiles de la majorité présidentielle aient apprécié les écarts de conduite de députés frondeurs sur un traité qu’ils jugent important dans le quinquennat d’Emmanuel Macron.