Elsa Marpeau : Un amour tenace de la littérature

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Peut-on être phagogycité par sa propre créature ? Le risque Zorro n’existe pas.

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Marpeau, Marleau, Marceau. Même Souchon s’y perdrait. Quoique. Les seins de Sylvie Marleau, ça ne serait pas plus crédible que la chapka de Sophie Marceau. Reste donc la couverture du roman : les yeux d’Elsa.

Et l’ histoire d’Alex, écrivaine rentrée qui accueille des hôtes de passage en Loire-Atlantique profonde. Le pseudonyme du nouvel arrivant dissimule un faiseur de best-sellers dont la faconde va impressionner Alex et son époux Antoine, lequel y va d’un « Quel mec sympa, ce Charles Berrier ». La suite ne lui donnera pas raison. Alex va devoir faire face au gros grain de sable qui a accoutumé de gripper le mouvement harmonieux de la mécanique marpeausienne. Alex devient maîtresse d’un jeu de dédoublement enchevêtré dans le rêve, l’ivresse, les fantasmes, dont la portée risque de lui échapper. De sa créature, Alex dit : « Ses talents de vendeuse de vent allaient de pair avec un amour tenace de la littérature ». Toute ressemblance avec la convaincante Elsa Marpeau serait le fruit d’une imagination perverse.

 


« Son autre mort »
de Elsa Marpeau
Série Noire Gallimard
279 pages – 20 euros

 


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(crédit photo à la une : couverture de « Son autre mort » d’Elsa Marpeau – © Ed. Gallimard)

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