
Jazz : inventaire avant liquidation – Entretien avec Laurent Coq
Partagez l'article !Par Guillaume Lagrée – BSCNEWS.FR / Le Jazz ce n’est pas seulement un parfum ou une voiture. C’est d’abord une musique produite par des musiciens vivants héritiers d’un siècle de création et de métissage. C’est pour rappeler ces principes de base que le pianiste, compositeur, professeur Laurent Coq a pris sa plume pour […]
Par Guillaume Lagrée – BSCNEWS.FR / Le Jazz ce n’est pas seulement un parfum ou une voiture. C’est d’abord une musique produite par des musiciens vivants héritiers d’un siècle de création et de métissage. C’est pour rappeler ces principes de base que le pianiste, compositeur, professeur Laurent Coq a pris sa plume pour s’attaquer à un système oligarchique qui phagocyte la créativité tout en prétendant l’entretenir. Dans le Jazz, en France, se retrouve un mal typiquement français, le cumul des mandats. C’est ainsi que ceux qui programment la musique, sont aussi ceux qui la produisent, la diffusent et distribuent les prix. Voici le fruit de mon entretien avec Laurent Coq sur ce sujet le dimanche 3 avril 2011 à Paris.
Pourquoi s’attaquer à TSF Jazz, la radio de tous les Jaaazzz ? Parce que le même homme, M. Sébastien Vidal, dirige la programmation de cette radio, celle du Duc des Lombards, un des grands clubs parisiens, produit des albums, dirige une soirée annuelle à l’Olympia où les musiciens sont invités à jouer sans être payés. Finalement, refuser de passer par ce système, c’est s’exposer à une censure économique : ne pas être produit, diffusé. Dans la littérature, c’est dénoncé tous les ans lors de la remise des prix littéraires trustés par la famille « Galligrasseuil ». Dans le Jazz, tout le monde se tait, par peur.
D’où vient ce système ? Le Jazz, c’est bon pour l’image. C’est classieux comme disait Serge Gainsbourg. Cette musique souffre d’une dérive mercantiliste. TF1 dit clairement les choses. Son PDG, Nonce Paolini, est un fou de Jazz ( une collection de plusieurs de dizaines de milliers d’albums en …