Thomas Bramerie : « Le jazz ne comporte aucun dogme, aucune loi stricte à suivre à la lettre »

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Thomas Bramerie est à la fois un solide contrebassiste et une forte personnalité qui aime le risque, le partage et l’imprévu et excelle dans l’impro. Capable de délivrer de belles lignes, s’adapter sans se départir d’une efficacité constante, il a un sens de la relance et des finitions qui émanent de son écoute de l’autre, de sa passion des notes.

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Qualifié de « monstre de musicalité » il est un musicien apprécié et recherché par les plus grands. Il se produit dans des festivals internationaux et dans les grands clubs européens où il a déjà accompagné Al FOSTER, Chet BAKER, Toots THIELEMANS, Horace PARLAN, Johnny GRIFFIN, Steve GROSSMAN, Jean-Michel PILC, Dee Dee BRIDGEWATER, David SANCHEZ… Excusez du peu !
Musicien et compositeur, on lui doit un premier album Side stories unanimement salué par la critique. D’autres vont suivre…

Thomas Bramerie, vous avez commencé par jouer de la guitare après des cours donnés par Tony Petrucciani (le papa de l’Autre !). Aviez-vous déjà la fibre jazz à cette époque ?
Effectivement, mon père écoutant beaucoup de jazz à la maison, c’est la musique que je voulais jouer. Mes parents m’inscrivent en cours de guitare et piano dans l’école de musique la plus proche, l’école cantonale de musique de Sollies Toucas (un village du Var). En arrivant sur place, je dis à mon professeur de guitare que je voudrais jouer du jazz. Il me répond : « Tu es bien tombé! ». C’était Tony Petrucciani qui me parlait. Mon prof de piano s’appelait Michel Petrucciani, le directeur de l’école était Yvan Belmondo, le papa de Lionel et Stéphane, qui étaient mes « camarades de classe » ! Nous avions 14 ans à l’époque (Michel Petrucciani en avait 17 !), et Lionel, Stéphane et moi sommes toujours « camarades de jeu », quatre décennies plus tard!

Comment/pourquoi s’est fait le passage de la guitare à la contrebasse ? Est-ce la suite logique de votre transition par la basse électrique avec les frères Belmondo ?
Dans cette école de musique, nous avions de nombreuses soirées d’atelier d’orchestre, et officiellement j’en étais le guitariste. Cependant, si un combo de jazz peut se passer d’un guitariste, il ne peut pas se passer du poumon de la pulsation du jazz, la basse ! A chaque absence du bassiste (fréquemment!), …

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