« Un couteau dans le cœur » : un ovni visuel qui parle d’amour impossible dans l’univers du porno gay

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Années 70, porno gay, quintuple meurtres et Vanessa Paradis en productrice de films X, le dernier film de Yann Gonzalez, « Un couteau dans le cœur », sélectionné au Festival de Cannes, a de quoi intriguer. Mais surtout toucher… le cœur ou la plaie.

Aucun dialogue, ni même aucun mot, pendant les 15 premières minutes du film. La première scène est une fellation sur-jouée pour un film porno gay assez cheap. Le décor est planté, le sexe inséré. Directement, théâtralement. Il flirte avec le ridicule, il devient comique mais surtout insouciant et joyeux. Puis, la scène suivante se passe dans un club échangiste gay sadomaso, toujours aucun mot. Juste des soupirs, des sons, des gestes, des néons et des flashs dans tous les sens, les sens en éveil… et puis, tout à coup, un cri. De surprise, de terreur, de souffrance. Karl, jeune acteur porno gay à la gueule d’ange, attaché à un lit, vient de se faire poignarder à plusieurs reprises par un homme masqué. Et malgré le titre du film, la cible n’est pas le cœur : le tueur qui a simulé l’homo …

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