Frédéric Dard : de l’Académie Gauloise
Par Marc Emile Baronheid – Plus moyen de se débarrasser de Frédéric Dard, encore moins de son âme damnée San-Antonio. Depuis sa disparition en 2000 (sa dernière coquetterie : enjamber deux siècles), il n’a pas quitté les beaux quartiers des librairies.
Tout de même, San-Antonio après Dumas, Proust, Stendhal, dans une collection passionnée, il fallait oser ! Eric Bouhier a eu le bon goût de ne pas jouer les hagiographes compassés. Il n’est pas question ici d’habit vert, mais de langue verte et de séquences puisées dans l’élément naturel de celui qui s’auto-proclamait le Jules Verne du vocabulaire. « La dernière des forfaitures …