Marc-Edouard Nabe court-circuite les libraires et les éditeurs. La fin de l’édition ?
Son œuvre est une roulette russe. Il a écrit des chef-d’œuvres : on se souvient du Régal des vermines, paru chez Barrault en 1985. Couverture noire. Quel bordel il a mis dans le petit monde littéraire sur le plateau d’Apostrophes. Une bande de zélateurs le désigna comme notre nouveau Céline. Ce n’était pas complètement faux. A l’époque, il habitait rue de la Convention. Son voisin était un poète qui avait l’air de tenir sur pilotis : Michel Houellebecq. Il écrivait des poèmes genre désespéré. Nabe le regardait descendre ses poubelles. On connaît la suite. Les pilotis étaient plus solides que prévu. Un vrai …