(Vidéo) « Macron vide la caisse, Larcher vide la cave : bienvenue en Macronie ! »
Ce vendredi matin 7 novembre dans la matinale Tocsin, l’édito de Nicolas Vidal revenait sur la nouvelle escapade sud-américaine d’Emmanuel Macron. Tandis que le chef de l’État s’affichait, tambour à la main, au milieu d’une cérémonie festive au Brésil, la France continue de s’enliser dans un gouffre budgétaire abyssal : 3 400 milliards d’euros de dettes.
À Paris, l’ambiance est tout autre. Le pays suffoque sous le poids des déficits, les services publics se délabrent, et l’exécutif persiste à multiplier les dépenses somptuaires et les voyages présidentiels sans fin. Pendant que le président s’amuse sous les cocotiers, c’est une France exsangue qui continue de payer la facture.
Face à ce spectacle, l’opposition semble anesthésiée, incapable d’incarner une alternative crédible. Au Palais du Luxembourg, Gérald Larcher, président du Sénat, préfère quant à lui défendre la sacro-sainte buvette parlementaire au nom d’une prétendue « liberté de boire », plutôt que de s’interroger sur les privilèges et les gaspillages d’un Parlement déconnecté.
Une caste politique déconnecté, une dette qui explose, et un président hilare qui bat la mesure pendant que la maison France brûle. L’image est cruelle, mais elle résume à elle seule l’état du pays. Il serait temps, peut-être, de retirer à Emmanuel Macron le carnet de chèques des Français.