(Vidéo) La députée écologiste Sophie Taillé-Polian veut taxer l’épargne des Français

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Il y a des phrases qui résument à elles seules une dérive politique. Celle prononcée avec beaucoup de virulence par la députée Sophie Taillé-Polian, du groupe écologiste et issue de Génération·s, en fait partie : « Il faut taxer. Il faut taxer pour financer la nationalisation, la réindustrialisation de notre pays. Et il y a un autre endroit où l’argent se trouve : dans l’épargne des Français ! »

Voilà donc le grand projet de la gauche écologiste en 2026 : financer la réindustrialisation en tapant dans les économies des ménages. Autrement dit, après avoir sabré le pouvoir d’achat par les taxes vertes, voilà qu’on lorgne maintenant sur le livret A de la grand-mère et les assurances-vie des classes moyennes.

Derrière le vernis du volontarisme économique, cette proposition révèle une totale déconnexion avec la réalité. L’épargne des Français, c’est souvent ce qu’il leur reste après une vie de travail, un coussin de sécurité dans un pays où l’État-providence s’effrite. Imaginer la ponctionner au nom de la « réindustrialisation » relève moins d’un courage politique que d’un réflexe pavlovien : toujours plus d’impôt, toujours moins de responsabilité publique.

Taxer l’épargne, c’est sanctionner la prudence, décourager l’effort, et donner un signal catastrophique à tous ceux qui croient encore à la valeur du travail et de la transmission. Une politique qui, sous couvert de justice, devient purement punitive. Et surtout, désespérément française.

Analyse complémentaire : selon sa déclaration d’intérêts et de patrimoine publiée par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), Sophie Taillé-Polian ne dispose d’aucune activité professionnelle rémunérée antérieure à son mandat et n’a déclaré aucune participation financière dans une société. Elle perçoit uniquement ses indemnités de conseillère municipale à Villejuif (environ 1 200 euros nets par an) et sa rémunération de députée, soit 76 389 euros nets en 2023. Son patrimoine personnel ne fait apparaître aucun actif financier ou placement particulier. Un profil modeste sur le papier, mais qui n’en rend pas moins paradoxale sa volonté de taxer l’épargne d’un pays déjà exsangue.

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