(Vidéo) « Pourriez-vous vivre avec 1180 euros ? » : le cri d’alarme de Christine sur BFM face au ras-le-bol fiscal et social

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Mercredi 10 septembre, sur l’antenne de BFM, une auditrice prénommée Christine a livré un témoignage bouleversant qui résonne comme un condensé du désespoir social français. Ancienne travailleuse sociale, aujourd’hui fragilisée, elle n’a pas mâché ses mots contre Emmanuel Macron et contre ce qu’elle considère comme une politique d’étranglement des plus modestes.

« Excusez-moi, mais je ne sais pas si vous avez entendu. Est-ce que vous pourriez vivre avec 1180 euros ? », a-t-elle lancé d’une voix ferme, en interpellant directement les journalistes. Derrière cette question, toute une réalité sociale se déploie : celle de millions de Français contraints de survivre avec des revenus dérisoires, alors que l’inflation grignote chaque jour un peu plus leur pouvoir d’achat.

Christine a élargi son propos aux enseignants et aux accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH), dénonçant des salaires indécents : « Ça fait 20 ans qu’elles gagnent 800 euros par mois. » Elle s’est insurgée contre l’absence de moyens financiers dans l’école et dans le médico-social, et fustigé l’inaction politique : « Pourquoi l’ERN a été contre la scolarisation des handicapés dans les écoles ? »

Le quotidien, dit-elle, est devenu insupportable : « Vous allez dans les supermarchés… Est-ce que vous vous rendez compte combien il faut construire le caddie pour avoir 50 euros ? »

L’émotion est montée lorsqu’elle a évoqué sa propre situation : « Je suis un ancien travailleur social. J’ai travaillé au temps de l’ANPE. Je me suis retrouvée cliente à l’ANPE. Je suis une assistée, effectivement. J’ai 200 euros par an pour mon fuel. » Et de fustiger le discours médiatique: « Quand j’entends du matin au soir “il y en a assez de l’assistanat”, ça veut dire qu’est-ce qu’il me reste ? Je vais me jeter dans la Loire, dans le Cher et dans la Nièvre. »

Une phrase choc qui illustre le désespoir d’une partie du pays, coincée entre factures impayables, salaires insuffisants et un sentiment d’abandon. Christine n’a pas hésité à qualifier les réformes de l’assurance chômage de « véritable massacre » menées par Élisabeth Borne et poursuivies par Michel Barnier.

Son constat est sans appel : « Il y a plus de 10 millions de pauvres avec Macron. Est-ce que c’est normal ? »

À travers ce témoignage, ce ne sont pas seulement les chiffres de l’INSEE qui prennent chair, mais la détresse d’une France qui travaille, a travaillé, ou voudrait travailler, et qui ne voit plus d’issue. La voix de Christine, ce 10 septembre, fait écho à celle d’une multitude de citoyens qui, entre fins de mois impossibles, absence de perspectives et peur du lendemain, rappellent que derrière le débat fiscal, il y a surtout des vies brisées.

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