Hélène Banoun: « Il faut exiger des études sans biais et à long terme sur l’efficacité et la toxicité de ces anticorps monoclonaux chez les nourrissons »

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Pharmacienne biologiste, PhD et ancienne chercheuse à l’INSERM, Hélène Banoun tire la sonnette d’alarme sur le Beyfortus, l’anticorps monoclonal injecté dès la naissance aux nourrissons. Entre signaux inquiétants de surmortalité, effets indésirables sous-estimés et silences gênants des autorités sanitaires, elle livre à Putsch une analyse sans concession.

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Dès les premières publications cliniques, vous avez alerté sur une possible surmortalité chez les nourrissons exposés au Beyfortus. Quels éléments précis, issus des données françaises ou internationales, renforcent aujourd’hui cette inquiétude?
Tout d’abord une rapide présentation du produit fabriqué par Astra-Zeneca et commercialisé par Sanofi. Ce n’est pas un vaccin mais la confusion est parfois entretenue à son sujet : il s’agit d’un anticorps monoclonal injecté aux nouveaux-nés dès la naissance (avant sortie de maternité) et en rattrapage jusqu’à l’âge de 2 ans ; il est recommandé mais pas obligatoire.1 Il est censé prévenir la bronchiolite à VRS (virus syncytial respiratoire) du nourrisson. J’ai commencé à travailler sur ce sujet dès 2023 car les modifications apportées à la molécule m’ont alertée sur un possible danger d’aggravation et de facilitation de l’infection.2 Les essais cliniques et la FDA montraient déjà légèrement plus de décès dans les groupes traités que dans les groupes placebo.3

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