Censure : Putsch une nouvelle fois censuré par Facebook

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Le 12 mai au matin, la page Facebook de Putsch suivie par près de 60 000 followers a eu une nouvelle fois été victime de censure et de démonétisation. Deux avertissements successifs y ont été apposés, suscitant l’indignation de ses rédacteurs et de nombreux lecteurs : face à ce qu’ils dénoncent comme une «censure inacceptable », Putsch appelle à une mobilisation contre les dérives de la modération automatisée.

Un bandeau, apposé qualifie la publication de « fausses informations » concernant le produit d’épargne que veut lancer le gouvernement pour soutenir l’industrie de l’armement abordé dans le débrief de Nicolas Vidal. Il reprend les conclusions de l’Agence France Presse : « Non, l’État ne va pas “piquer” l’épargne des Français pour financer des investissements de défense », assure l’organisme de vérification. Ce label, qui masque partiellement le contenu et décourage les partages, a été jugé hâtif et infondé par Putsch.

Un second encart signale que la publication enfreint les « Standards de la communauté » : elle n’est désormais visible que par les administrateurs du groupe. Aucun détail supplémentaire n’a été fourni sur la nature exacte du manquement reproché, plongeant les modérateurs locaux dans l’incertitude et l’incompréhension.

« Nous n’avons reçu aucune explication ni possibilité de recours », déplore Nicolas Vidal, fondateur et animateur du média. « Ces méthodes aveugles fragilisent la liberté d’expression ». Selon lui, la vidéo incriminée n’était qu’un extrait d’un débrief politique déjà publié sur YouTube au mois de mars : « Ce traitement automatisé revient à museler toute opinion dissidente sous prétexte de vérification ».

Ce nouvel épisode met en lumière les critiques récurrentes adressées aux plateformes de réseaux sociaux : des algorithmes imprécis, des processus de contestation opaques et des délais de réaction disproportionnés. Pour Putsch, ces dérives menacent le pluralisme de l’information : « Quand un simple bandeau ferme l’accès à nos articles, c’est une nouvelle fois une entrave à la liberté d’informer » poursuit Nicolas Vidal, fondateur de Putsch.

Putsch en appelle une nouvelle fois à sa communauté d’abonnés et de lecteurs à l’aider dans cette lutte pour l’information libre et pluraliste — l’objectif étant de dénoncer publiquement ce qu’ils considèrent comme un arbitraire technique.

Le suspense reste entier : dans un contexte de défiance croissante vis-à-vis des géants du Net, Putsch entend continuer son travail de média pour proposer à ses lecteurs une information indépendante et appelle l’ensemble de ses lecteurs au soutien soit par un abonnement soit par un don. Ci-dessous les liens pour s’abonner à Putsch ou nous faire un don :

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