(Vidéo) Scandale à venir : « Thermostats obligatoires pour les propriétaires en 2027 pour un coût de 18 milliards d’euros »
Encore une invention sortie tout droit de la rotative infernale de la bureaucratie française : la norme SRATCPP – un acronyme digne d’un médicament anxiolytique – imposera aux propriétaires de logements d’installer un thermostat connecté dans chaque pièce habitée d’ici au 1er janvier 2027. Objectif affiché : optimiser la consommation énergétique. Traduction réelle : un nouveau délire technocratique qui va coûter une fortune aux Français.
C’est Christophe Eoche-Duval, haut-fonctionnaire et essayiste, qui tire la sonnette d’alarme. Dans sa dernière analyse, il dénonce la « planche à normes et sa rotative infernale », autrement dit cette frénésie législative qui transforme chaque coin de notre quotidien en objet de régulation absurde.
Une norme, 27 millions de logements, 18 milliards d’euros
Les chiffres donnent le vertige : 27 millions de logements seront concernés – maisons individuelles et appartements – pour une facture estimée à 18 milliards d’euros à la charge… des propriétaires, bien entendu, estime l’essayiste Christophe Eoche-Duval. Les artisans de cette norme, eux, n’auront qu’à profiter du chauffage central de leur ministère. Car là est le cœur du scandale : ceux qui créent les normes ne sont jamais ceux qui les subissent. Le propriétaire, déjà étranglé par les obligations de rénovation énergétique, les DPE délirants, les interdictions de louer, devra maintenant installer des capteurs dans la chambre d’amis et le cagibi, sous peine d’amende ou de mauvaise note verte.
La « norme SRATCPP » exige des propriétaires la pose d’un thermostat dans chaque pièce habitée d’ici 2027.
Nouvelle démonstration d’absurdie de « notre planche à normes et sa rotative infernale » avec le haut-fonctionnaire @ChEocheDuval. pic.twitter.com/w1Wn8k8Ll3
— Documentaire et Vérité (@DocuVerite) March 25, 2025
Vers une société du contrôle thermique ?
Au-delà du coût, certains y voient un pas de plus vers une société de contrôle. Car ces thermostats ne seront pas de simples régulateurs de chaleur: connectés, traçables, potentiellement pilotables à distance, ils ouvrent la voie à une gestion centralisée de nos comportements thermiques. Aujourd’hui pour « l’écologie », demain pour « la solidarité énergétique » ? La température du salon deviendra-t-elle bientôt un sujet à débattre en conseil citoyen ?
Quand le bon sens est débranché
Ce nouvel épisode de « Normes et Déraison » confirme une tendance : on légifère à coups de tableur Excel sans jamais consulter ceux qui vivent dans les cases. Une frénésie législative où l’on confond amélioration énergétique et injonction kafkaïenne. Et pendant ce temps-là, les passoires thermiques, les logements insalubres ou les gouffres à énergie restent sans solution viable ni financement réel.
Une question demeure : à quand le thermostat dans les ministères pour réguler la température des idées absurdes ? Parce que là, on frôle la surchauffe.