Philippe Pulice: « En Europe, le wokisme sert un projet bien précis : celui d’affaiblir les États-nations pour faciliter l’avènement d’un État fédéral européen »

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Avec son retour à la présidence, Donald Trump signe une série de décrets visant à freiner l’idéologie woke aux États-Unis. Genre défini par le sexe biologique, fin des politiques DEI, restrictions pour les personnes transgenres : un tournant politique qui déclenche déjà polémiques et batailles juridiques. Mais ces mesures peuvent-elles réellement inverser la tendance ? Philippe Pulice analyse les forces en présence, les résistances institutionnelles et l’onde de choc qui pourrait toucher l’ensemble du monde occidental.

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Selon vous, l’élection de Donald Trump en 2024 pourrait-elle réellement freiner ou inverser la propagation du wokisme aux États-Unis et, par extension, dans les pays occidentaux ? Quels leviers politiques pourrait-il utiliser pour y parvenir ?

Donald Trump a signé de nombreux décrets dans la foulée de son investiture pour marquer sa détermination. Parmi eux, il y en a quatre qui s’attaquent frontalement au wokisme. Il frappe fort !
Le premier consiste à définir administrativement le genre comme basé exclusivement sur le sexe biologique. Vous êtes né avec un sexe masculin, vous êtes du genre masculin. Vous êtes née avec un sexe féminin, vous êtes du genre féminin. Donald Trump ne reconnaît que deux genres : le masculin et le féminin. Point à la ligne !
Le second, vise à mettre fin aux politiques DEI (Diversité, Equité, Inclusion) pour revenir au principe de la méritocratie versus la politique de la discrimination positive qui a donné naissance à de nouvelles injustices. Le 47e président des États-Unis est un entrepreneur, tout comme certains membres de sa garde rapprochée, notamment Elon Musk. Il n’est donc pas surprenant qu’il privilégie le talent, le mérite, la compétence et l’effort personnel à des critères tels que la race, le genre, le milieu social d’origine, le lieu de résidence ou encore l’orientation sexuelle.
Le troisième remet sévèrement en cause la présence des personnes transgenres dans l’armée avec un coup d’arrêt certain pour leur recrutement, et une potentielle exclusion des soldats transgenres déjà en place.
Enfin, le dernier interdit la participation des femmes transgenres aux compétitions …

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