Cette semaine sur RMC, Jean-Loup Bonnamy a décoché une flèche acérée en commentant l’affaire d’Anne, cette femme qui a versé 800.000 euros à un escroc se faisant passer pour Brad Pitt. Avec son humour mordant et pince-sans-rire, l’essayiste a fait immédiatement la comparaison avecla situation budgétaire de la France :

« Les gens se sont moqués d’Anne, qui avait donné 800.000€ à un faux Brad Pitt. Mais des millions de Français se sont fait escroquer par un faux Mozart de la finance, qui a laissé 3.000 milliards de dettes. »

Le sous-entendu est limpide : Bonnamy vise directement Emmanuel Macron, surnommé à ses débuts « Mozart de la finance ». Une pique cinglante qui fait écho à la dette abyssale de la France, atteignant désormais 3.400 milliards d’euros.

Si l’histoire d’Anne prête à sourire, Jean-Loup Bonnamy soulève un point bien plus sérieux : la légèreté avec laquelle les finances publiques ont été gérées ces dernières années. Comparant les erreurs d’une citoyenne trompée à celles d’un chef d’État, l’essayiste met en lumière l’ampleur des « escroqueries » dont les Français seraient les victimes expiatoires et qui, aujourd’hui, pourrait supporter cette gestion catastrophique.

Son intervention fait écho à un sentiment de défiance grandissant envers les élites, et souligne une réalité brutale : quand les illusions s’effondrent, le prix à payer est très lourd et la facture brutale. Emmanuel Macron appréciera-t-il l’ironie ? Rien n’est moins sûr.

Jean-Loup Bonnamy : « Les gens se sont moqués d’Anne, qui avait donné 800.000€ à un faux Brad Pitt. Mais des millions de Français se sont fait escroquer par un faux Mozart de la finance, qui a laissé 3.000 milliards de dettes. » pic.twitter.com/Fb9zfEZBUu

— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 21, 2025