« Emmanuel Macron est à présent notre seul interlocuteur! » : La coordination rurale hausse le ton et cible à présent la responsabilité d’Emmanuel Macron
Dans un communiqué publié le 4 décembre, la Coordination Rurale (CR) a clarifié sa position face à la possible censure du gouvernement, tout en désignant clairement Emmanuel Macron comme son principal interlocuteur pour sauver l’agriculteur française et les agriculteurs en lutte depuis plusieurs mois.
Fidèle à sa ligne apolitique, la CR refuse de s’engager dans les luttes partisanes et appelle les députés à se concentrer sur l’intégration des revendications agricoles dans le Projet de loi de finances 2024. Parmi celles-ci figurent des mesures concrètes comme l’exonération accrue de la taxe foncière non bâtie (TFNB), la réforme des retraites agricoles ou encore la suppression de normes jugées excessives.
Cependant, le ton se durcit : la CR exige que le président prenne position contre l’accord Mercosur, qu’elle considère comme une menace directe pour les exploitations françaises. En désignant Emmanuel Macron comme “l’interlocuteur principal”, la CR le met face à ses responsabilités, estimant qu’il doit désormais porter les intérêts du monde agricole à l’échelle nationale et internationale.
Ce changement de discours marque un tournant : le président est désormais sommé de répondre à des revendications claires, sous peine de voir la mobilisation des agriculteurs s’intensifier. Un signal fort d’un secteur agricole à bout de souffle.