Benjamin, porte-parole de Solidekla: « La déclaration d’effets indésirables […] profite à l’ensemble de la société en créant un signal sur la sécurité d’un médicament ou d’un vaccin »
Effets indésirables, pharmacovigilance défaillante et silence des autorités : dans cette interview sans concession, Benjamin, porte-parole de l’association Solidekla, tire la sonnette d’alarme sur la gestion des impacts post-vaccination COVID-19. Entre chiffres glaçants et témoignages poignants, découvrez un combat pour la reconnaissance des victimes et la transparence sanitaire.
Quelle est l’ampleur de l’augmentation des demandes de déclaration d’effets indésirables liée aux vaccins anti-COVID que vous avez observée, et depuis quand constatez-vous cette tendance ?
En tant que soignants sur le terrain, les professionnels de santé membres de Solidekla sont en première ligne et assistent à une prévalence significative des effets indésirables suite à l’injection des vaccins anti-COVID depuis le début de la campagne de vaccination en 2021. Vu la détresse des victimes, il nous est apparu important de nous structurer en association nationale en créant Solidekla en mars 2023 afin de venir au mieux en aide aux patients et aux professionnels de santé dans leurs signalements à la pharmacovigilance. Nous avons identifié deux moments clés avec un afflux plus conséquent de demandes, en fin d’été 2023 et en automne 2024. Après les 10 derniers mois d’accompagnement, nous avons envoyé 77 dossiers complets de pharmacovigilance et nous avons atteint un pic d’une centaine d’appels en mai 2024 et de plus en plus de sollicitations depuis.
« On compte aujourd’hui, selon l’ANSM, près de 200 000 cas déclarés d’effets indésirables liés au vaccin Covid-19 (dont 25 % de cas graves), sachant qu’il est prouvé qu’il y a une sous-déclaration à la pharmacovigilance (seulement 1 à 10 % des victimes les signalent) »
On compte aujourd’hui, selon l’ANSM, près de 200 000 cas …
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