Les Français vont devoir subir une nouvelle hausse des tarifs de l’électricité de 10% au 1er août prochain qui représentera une augmentation annuelle de 150 euros.

Mais il n’est pas certain qu’au coeur de l’été, une majorité de contribuables aient pris connaissance de ce coup dur pour le budget de leur ménage. On ne peut s’empêcher de penser que le choix de faire cette annonce au coeur de l’été n’es pas anodin. La raison que donne la gouvernement réside dans la fin progressive du bouclier tarifaire.
Cette décision a été prise par le Conseil supérieur de l’énergie. Cette hausse frappera les usages détenteurs de compteurs de 36 kilovoltampères.

Pourtant Bruno Le Maire le ministre de l’économie avait doctement expliqué en mai 2022 qu’il n’y aurait aucun rattrapage sur les factures d’électricité des Français en 2023. De son côté Agnès Pannier-Runacher, a estimé que les Français devraient s’estimer heureux de ne pas subir une hausse plus importante. Du côté de Bercy et du gouvernement on se garde bien de donner les vraies raisons de cette hausse du tarif de l’électricité afin de ne pas froisser les Français et fâcher Bruxelles.

En réalité le coût du Mégawattheure de 60 euros n’a pas augmenté. La France, embourbé dans le marché européen de l’électricité, aligne ses tarifs avec les autres Etats membres, notamment sur l’Allemagne qui produit une électricité beaucoup plus chère. Mais Emmanuel Macron ne veut absolument pas entendre parler au risque de marquer un retour à la souveraineté de la France sur le plan de l’énergie, bien mieux lotie que ses voisins et notamment l’Allemagne.

L’expert en énergie Nicolas Meilhan expliquait chez nos confrères de Cnews que « le bouclier tarifaire est un bouclier artificiel pour compenser un prix artificiel […] Si on revient à la situation avant que nous rejoignions le marché européen de l’électricité, nous retrouverons l’électricité la moins chère d’Europe»

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