C’est une séquence surprenante captée par nos confrères du média Vakita et notre consoeur Marie Lecoq  où l’on voit Marc Fesneau Ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire lancé la cantonade : « T’as vu, j’ai dit du bien des pesticides ! »  dans les couloirs de l’Assemblée nationale, à une interlocutrice.

La séquence semble poser bien des questions sur la stratégie du gouvernement sur cet enjeu majeur pour la sécurité sanitaire des Français. Marie Lecoq est donc allée apostropher le ministre sur la question de la disparition des oiseaux ( vidéo dans le tweet ci-dessous). De son côté, le député François Ruffin n’a pas manqué de réagir à cette séquence et estime que cette situation dénote «  une colonisation de l’Etat par les intérêts privés ».

De son côté, Marc Fesneau  s’est défendu en arguant de la teneur ironique de sa phrase et a répondu sur son compte Twitter à Hugo Clément : « La phrase ironique est adressée à l’une de vos consœurs de Public Sénat à l’issue de l’échange avec votre média, non en amont (bravo au monteur). Second degré qu’elle a parfaitement compris dans un sourire. Votre équipe a bien sûr saisi ce trait d’esprit (je n’oserais tout de même en douter) mais, si jamais cela vous semblait étranger, il aurait suffi de lui poser la question. Décidément. Cela nécessite cependant de réaliser du bon travail. D’être professionnel. D’être journaliste, en fait. On peut « essayer » de sourire de tout… mais pas avec tout le monde, comme disait Desproges« 

« T’as vu, j’ai dit du bien des pesticides ! » On croyait avoir un Ministre de l’agriculture.

On a un lobbyiste des multinationales des pesticides.

Mais le mot "lobbying" est trop faible. Comme s'il fallait faire pression sur Marc Fesneau alors que…https://t.co/DckkdnQnVk

— François Ruffin (@Francois_Ruffin) May 26, 2023

https://twitter.com/vakitamedia/status/1661787012263817225?s=20