« Les nuisibles » : Piero Macola dessine une métaphore de la société

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Des vies « en marge » se croisent sur les rives du Pô dans une atmosphère suspendue autour de personnes isolées, de clandestins et de voyous. Ce premier livre en français de l’auteur est une réussite.

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C’est dans un lumière floutée et cotonneuse, comme celle des matins de la plaine du Pô, que se déroule cette bande dessinée. Bruno, personnage solitaire est le point de rencontre de plusieurs trajectoires de vie. D’abord celle de Maria, une femme âgée qui vit seule dans une maison à côté du fleuve, depuis la mort de son mari Renato, ami d’enfance de Bruno. Il y a également Ennio, un magouilleur colérique, avec qui Bruno entretient un relation orageuse. Cependant, avec l’âge, Bruno semble lui avoir « pardonné », mai n’a jamais oublié la méchanceté d’Ennio et son manque d’honnêteté.

Bruno accueille Ennio chez lui alors qu’il cache un clandestin blessé sur un chantier où il travaillait de façon illégale. Anton est un jeune moldave qui s’est échappé de la maison de son geôlier  pour atterrir chez Bruno. Entre les deux hommes, nait une amitié. La fin de l’histoire est une véritable surprise. Espérons que Piero Macola y donne une suite !


« Les Nuisibles »
de Piero Macola – Futuropolis
120 Pages – 20 Euros

 

(Crédit images : à la une la couverture de « Les nuisibles ». Sur cette page : deux planches de la BD « Les Nuisibles » – © Futuropolis)

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