Benjamin Tremblay : « Peut-on vraiment en vouloir aux médias de couper dans la rédaction lorsque 35% de l’audience n’est là que pour la météo? »

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Benjamin Tremblay n’en finit plus de faire parler de lui au Québec avec la création de son média « 7 jours sur Terre ». Avec son équipe, il a lancé un média essentiellement radiophonique et presque par hasard, l’idée a germé d’y insérer de la vidéo ( des capsules dans son jargon). Benjamin Tremblay est bardé de convictions, sait où il va et a toujours un temps d’avance sur la concurrence des grands médias. 7 jours sur Terre aborde des sujets de société et a le souci de les rendre accessibles au plus grand nombre.

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Il se met en scène dans des séquences ludiques et saignantes où il déroule ses thèmes avec aisance et sagacité. Déjà les abonné(e)s se pressent pour avoir accès à ses contenus exclusifs et ses émissions en direct, diffusées par 7 jours sur Terre.

Benjamin Tremblay accepte avec enthousiasme la rançon de son succès et il faudra faire avec lui au Québec. Tant mieux. Retour sur une ascension québécoise fulgurante.

Benjamin, avant le lancement de votre média indépendant québécois, 7 jours sur Terre, quel a été votre parcours?
J’ai toujours été passionné d’affaires publiques et de politique, aussi loin que je me souvienne. Assez tôt dans mon cheminement, j’ai réalisé que je voulais toucher à ces questions, sans vraiment savoir où cette passion mènerait.
À 16 ans, je suis entré à l’Université d’Ottawa afin d’y faire des études en communications et en politique. À mon retour au Québec, j’avais un peu plus de cours de science politique et c’est à ce moment que j’ai eu une révélation. Dans la classe, je pouvais pointer du doigt à peu près n’importe quel étudiant et vous dire pour quel parti il militait activement. Personne n’était là pour comprendre la politique.
Plutôt, ce n’était qu’une vulgaire façon de se placer dans une organisation politique. Disons que ça m’a refroidi sur le milieu. Je voyais des gens autour de moi marchander leur indépendance intellectuelle pour un emploi, et pour moi c’était simplement hors de question. Je voulais commenter et comprendre la politique, être une voix au-dessus de la foule et non parmi la foule.

Qu’est-ce qui vous poussé à lancer un média au Québec ? Et pourquoi le choix de la vidéo?
Étant étudiant en communication, il était important pour moi de construire un certain portfolio de matériel journalistique afin de pouvoir éventuellement obtenir un emploi dans le milieu. De plus, la …

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