« Heureux comme Lazzaro » : des ouvriers qui arrivent en retard à ce grand rendez-vous de l’Histoire
La bonté n’est pas toujours récompensée. Parfois, on ne l’apprécie même pas. Le Karma n’est pas toujours juste. Parfois, il est complètement en retard. Le monde n’est pas toujours changé par le héros de l’histoire. Parfois, il n’essaye même pas. Et parfois, le bonheur ne dépend pas de ça. Mais que de soi.
C’est étrange comme l’Homme a souvent besoin d’exploiter la gentillesse, l’ignorance ou la misère. Comme l’Homme a souvent besoin de piétiner l’innocence, la différence et la nature. Et c’est de ça dont parle le film Italien « Heureux comme Lazzaro », réalisé par Alice Rohrwacher.
D’un homme ingénu d’une exceptionnelle bonté, exploité par les autres paysans, eux-mêmes exploités par Alfonsina De Luna, une marquise de l’Italie centrale. Lazzaro (Adriano Tardiolo) est comme en bout de chaîne. Il pense à tout le monde et personne ne pense à lui, personne ne protège ses arrières. Encore moins, sa délicatesse et sa gentillesse. Il aide tout le monde et personne ne le remercie, ne lui …