« Je, tu, elle » : Une magnifique autopsie de la passion

par
Partagez l'article !

Depuis la nuit des temps, on sait que toute passion est triangulaire. Mieux que personne, René Girard, dans son brillant essai « Mensonge romantique et vérité romanesque » (Grasset) a analysé les affres d’Eros, ce désir du désir de l’autre qui nous pousse à aimer à la folie, dans une spirale infernale où la souffrance s’apparente à un délicieux poison.

Partagez l'article !

« Je, tu, elle», explore ce vertige dans une magnifique autopsie de la passion avec tout ce qu’elle contient d’autodestructeur, d’égotiste, de ravageur et de sublime.

On pense alors à « Passion simple » d’Annie Ernaux tant la narratrice vit dans l’attente ravagée par le manque de l’autre, cet autre, ce « tu » aimé, trop aimé qui l’a délaissée. Son roman triptyque …

Pour lire la suite et accéder en illimité aux articles de , profitez de notre offre de lancement

[Offre d'abonnement]

4,99€*

* Accès à tous les articles de par renouvellement mensuel
Abonnez-vous

Vous avez lu vos

1 articles offerts.

M'abonner à