Solène Deltell : « Certains auteurs ont cessé de dédicacer à cause des chasseurs de dédicaces »

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Solène Deltell est responsable au sein des éditions Dargaud des salons et des dédicaces. Nous l’avons interrogée sur un phénomène méconnu du grand public mais qui posent beaucoup de problèmes aux éditeurs et des désagréments importants aux auteurs : les chasseurs de dédicaces. Ils trustent les salons et les manifestations publiques à la recherche d’un grand nombre de dédicaces qu’ils collectionnent ou qu’ils revendent. Les maisons d’édition de BD doivent ruser pour endiguer le phénomène. État des lieux.

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La dédicace est un moment important pour les auteurs de BD ainsi que pour les maisons d’édition. Qu’est ce qu’elles représentent pour la politique d’une maison comme Dargaud  ? On pense notamment au Festival d’Angoulême…
La dédicace devrait être, avant tout, une rencontre, un moment d’échange. Pour les auteurs, c’est une façon de recueillir les impressions de leurs lecteurs, et pour les lecteurs, c’est l’occasion de dire leur admiration, par exemple, ou de poser des questions.
La dédicace fait aussi partie de la « promotion » de l’album, parce qu’elle donne de la visibilité. Certaines personnes s’intéresseront à un livre parce qu’ils auront croisé l’auteur en dédicace, et elles seraient peut-être passées à côté si l’album avait simplement été en pile en librairie ! Pour un auteur, dédicacer, c’est aussi se faire connaître et faire connaître …

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