Scott Bradlee : PostModern JukeBox, le phénomène musical vintage

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Par Nicolas Vidal – Le phénomène du mélange des musiques actuelles et d’un emballage Vintage pensé, orchestré et porté le pianiste Scott Bradlee n’en finit plus d’empiler les millions de vues sur You Tube. Le projet PostModern Jukebox est à découvrir sans modération. Rencontre avec le petit Prince du Vintage.

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Comment avez-vous eu l’idée dès le début de reprendre des Hits en version vintage ?
Quand j’étais jeune, je suis tombé amoureux de la musique “vintage” – ragtime, jazz et doo wop. À l’école, mes camarades de classe écoutaient surtout de la musique pop, alors j’ai eu l’idée de prendre les chansons qu’ils aimaient et de les combiner avec les genres que j’aimais.

Comment a commencé cette aventure ? Comment avez-vous rencontré PostModern Jukebox?
J’ai déménagé à New York après l’école pour devenir pianiste de jazz, mais c’était très difficile de gagner sa vie. Donc, pour tenter de trouver de job, j’ai fait une vidéo YouTube en combinant des chansons pop et ragtime dans mon sous-sol. La vidéo est devenue virale, et j’ai réalisé que c’était un concept qui valait la peine d’être exploré. J’ai donc invité mes amis musiciens à me rejoindre et le reste appartient à l’histoire.

Quelle est votre histoire avec la musique vintage ?
J’ai pris des leçons de piano quand j’étais enfant, mais je n’ai pas aimé et j’ai arrêté. Puis j’ai entendu “Rhapsody in Blue” de George Gershwin – ça ne ressemblait à rien de ce que j’avais entendu auparavant. J’ai réalisé que le son que j’aimais s’appelait “jazz”.

On vous présente comme le cerveau et le chef d’orchestre qui met en musique et associe des hits et de la musique vintage. Quel est votre secret pour créer ces morceaux hors du commun ?
Quand je réarrange une chanson pop, j’aime séparer la chanson et voir si quelque chose me rappelle des chansons des générations passées. Souvent, les thèmes seront les mêmes – il y aura toujours des chansons sur la danse, l’amourr … – la seule différence est la façon dont elles sont présentées. Ainsi, il peut être surprenant d’entendre une chanson de Taylor Swift dans un style plus ancien, mais ce n’est pas complètement farfelu.

Comment sont sélectionnés les musiciens ?
Beaucoup d’entre eux sont mes amis ou amis d’amis. Les musiciens talentueux, les chanteurs et les danseurs ont tendance à connaître d’autres musiciens, chanteurs et danseurs talentueux.

Comment YouTube vous a porté vers le succès ?
YouTube nous a permis de créer une base de fans à travers le monde avant même notre tournée. C’était génial d’avoir une plate-forme avec une distribution mondiale à partir de notre première vidéo. Par le passé, cela nécessitait des années de tournée.

Selon vous, comment expliquez-vous un tel engouement du public pour le son vintage ?
Je pense que l’attrait est que ces genres – Motown, Swing, Blues – sont des genres vraiment intemporels. Tout le monde ne connaît pas les chansons de ces époques, mais tout le monde apprécie le style d’un disque de Frank Sinatra ou d’un solo de Ray Charles. En combinant ce style avec un matériau reconnaissable, Postmodern Jukebox crée un moyen facile d’entrer dans cette musique classique.

Comment sélectionnez-vous les Hits que vous reprenez ?
J’aime choisir des chansons qui sont familières à beaucoup de gens et les changer de façon surprenante.

Et qu’en pensent les artistes que vous reprenez ? Avez-vous recueilli leurs avis ?
Nous avons reçu des éloges et des approbations de beaucoup d’entre eux ! Beyonce, Céline Dion, Adam Levine, Gwen Stefani, Lorde, et bien d’autres,

Si vous deviez définir ce projet en deux mots, que diriez-vous ?
Je dirais que c’est du classique moderne !

Scott Bradlee’s
PostModern JukeBox
The Essentials

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