David Gilmour : un « Live at Pompéii » incontournable

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Par Jean-Christophe Mary – Quarante cinq ans après avoir avoir joué avec Pink Floyd dans le mythique amphithéâtre romain, David Gilmour était de retour pour deux nuits dans le cadre de sa tournée de promotion de son album « Rattle That Lock ». Ces deux concerts étaient les premiers spectacles face un public depuis que les gladiateurs y avaient combattu au premier siècle après JC.

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Epaulé par Guy Pratt (basse), Steve DiStanislao (batterie), Chester Kamen (guitare), Chuck Leavell et Greg Phillinganes (claviers) et un trio de choristes, Bryan Chambers, Louise Marshall et Lucita Jules, David Gilmour livre en 22 titres une belle synthèse de ses années Pink Floyd et de sa période solo.

La première partie débute avec « 5 A.M. » qui vous plonge tout de suite dans l’univers zen du dernier album studio de Gilmour avant lâcher les chevaux avec cette version fougueuse de « Rattle That Lock ». D’entrée le son est magistral. David Gilmour, 70 ans, chante de manière admirable et les parties de guitares toujours aussi époustouflantes. « Faces of Stone » livrée en live est encore plus enlevée que la version album avec ces parties de guitares héroïques.

S’ensuit un titre de Pink Floyd « What Do You Want From Me » extrait de PULSE ballade rock musclées avec ses parties de chœurs relevées de guitares vives et acérées. Puis « The Blue « rend hommage au clavier du Floyd, Rick Wright. David Gilmour s’attaque l’album culte « The Dark Side of the Moon » avec la chanson de Rick Wright « The Great Gig In the Sky « qui est émotionnellement forte avec ses parties où les trois choristes font des prouesses vocales. « Wish You Were Here », tube immense, est livré ici dans une excellente version acoustique. Suivent « Money » et son cliquetis de caisse enregistreuse, « In Any Tongue » et « One Of These Days » que David gilmour n’avait jamais joué en live bien avant Pompéi.

Le deuxième disque débute par un « Shine On You Crazy Diamond» (Parties 1 à 5), avec le solo Moog de Rick Wright traité ici d’une manière libre. Suivent des versions de »Fat Old Sun », « Coming Back to Life » et « On an Island », « Sorrow ». L’ensemble se termine par une version envoûtante de «Run Like Hell » et le solo de synthé est magistral. Le concert se termine par une excellente version de « Comfortably Numb » avec Chuck Leavell qui chante brillamment les parties de Roger Waters, même si David Gilmour ne monte plus aussi haut dans les aiguës. « Live At Pompeii » montre un artiste au sommet de son jeu artistique qui, au cours des années, a bâti un univers incroyable avec une équipe de pointures, livré dans un cadre unique lors de ces deux nuits exceptionnelles . Le film tourné en 4k par le réalisateur Gavin Elder mixe les meilleurs moments des deux concerts. Ce document est une expérience audio-visuelle spectaculaire, mettant en vedette le célèbre écran cyclorama circulaire ornés de lasers, de pièces pyrotechniques et des performances éblouissantes.
À noter en bonus l’excellent un (trop) court documentaire « Pompeii Then and Now ». Fortement recommandé

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