Agatha Christie : la femme qui ne s’aimait pas

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Par Emmanuelle de Boysson – Après le succès de son 7e roman, en 1926, Agatha Christie fugue, laissant sa voiture sur le bord d’une route. 11 jours plus tard, elle réapparaît dans un hôtel où elle avait donné son identité sous le nom de la maîtresse de son mari.

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La presse est en émoi. Cette disparition éclipse va faire de la reine du polar une star. Frédérique Deghelt se met dans la peau d’Agatha. Affligée par le décès de sa mère et les mensonges de son homme, celle-ci n’arrive plus à écrire. Vit-elle dans une fiction ? Comment a-t-elle pu faire fi de l’angoisse des siens ? Est-elle perturbée psychologiquement ? A ces questions, Frédérique Deghelt porte des réponses sensibles où l’on découvre que cette reine du polar doutait d’elle, ne s’aimait pas, souffrait d’être trahie par son mari, se culpabilisait et paniquait à l’idée de ne pas être à la hauteur, de ne pas pouvoir finir un polar. Ecriture limpide ; très intéressante réflexion sur l’inspiration qui dépend des états d’âme de l’écrivain.

« Agatha » de Frédérique Deghelt (Plon)

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