Par Marc Emile Baronheid – La Grande Boucle lui doit une part de sa légende hexagonale. On se demande encore comment Raymond Poulidor a pu effleurer tant de fois le maillot jaune du Tour de France, sans jamais parvenir à s’en parer.

Guigne, naïveté, candeur ? Cette cascade de désillusions lui a valu des décennies de popularité. Un film tout de pudeur, de respect retrace son itinéraire humain et sportif. Poupou tel qu’en lui-même, c’est le combat de la France profonde contre la France superbe, de la guigne face à la gagne, de l’eau-de-vie de prune devant le champagne. L’éternel second est désormais le …