Georges Bernanos : la Pléiade à tribord

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Par Marc Emile Baronheid – Après d’Ormesson l’arrivée, voici Bernanos le retour. On veut croire que seuls l’ambition d’une certaine qualité et le souci de ne négliger aucun souffle sur la girouette intellectuelle président aux destinées de la collection.

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Le premier roman de Bernanos (1888-1948), Sous le soleil de Satan, paraît en 1926. L’auteur, inspecteur d’une compagnie d’assurances, l’aurait écrit pendant ses tournées, dans les wagons de chemin de fer et les buffets de gares. Au jeune Malraux qui lui fait part de son enthousiasme, Gide rétorque : «cette chose m’est contraire». C’est que «Bernanos mettait brutalement en question tout ce que “l’Europe la plus cultivée” pensait de la création romanesque», se souvient Malraux en 1974. Cette «heureuse négligence» des lois du roman ne laissera pas de déconcerter. Le succès de …

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