Pef : un virevoltant éloge de la lecture
Par Pascal Baronheid – Livres de poche, livres de bonnes pioches. Les petits formats s’en donnent à cœur joie. Pour peu qu’on lise dans le regard des flamants roses, il n’est pas anormal d’ avoir des envies mallarméennes poussant à « Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres / D’être parmi l’écume inconnue et les cieux! ».
Pef a dans l’encrier des voyelles assoiffées d’ailleurs. C’est qu’on ne fréquente pas impunément Nicolas Bouvier. Alors on écrit comme on apprend à se taire : pour ne pas être interrompu. Avec l’envie de proposer des gourmandises à ceux qui les aiment, persuadé, à l’instar de R.L. Stevenson, que tout livre est dans son intimité une lettre ouverte aux amis de l’auteur. On …