Migrants ou réfugiés : la sémantique opposée au réel

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Lors de l’émission de Laurent Ruquier du samedi 29 août 2015, On n’est pas couché sur France 2, une question a été soulevée suite à l’article de nos confrères du Nouvel Observateur, intitulé « Doit-on les appeler « migrants » ou « réfugiés » ? Cet article, repris également sur France Inter, est la conséquence directe d’interrogations de journalistes de la chaîne qatarie Al-Jazeera et du journal britannique The Guardian sur la question des migrants.

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Cette question très pertinente à laquelle Yann Moix tenta de répondre fut balayée d’un revers de la main par ses acolytes de plateau. Ces derniers opposaient la sémantique au réel, le langage au fait. Pourtant, quoi que l’on pense de Yann Moix, il est un écrivain attaché à la langue – quelle qu’elle soit – et à l’utilisation des mots, à leur origine, ce qui est loin d’être un défaut en philosophie.
Ce débat avait déjà eu lieu après les événements du Rwanda : « Fallait-il utiliser le mot génocide ? ». Conséquences : querelles autour des chiffres, de l’étymologie, du sens, cercle herméneutique sans fin.
Quelle réalité donne t-on aux choses lorsqu’on les nomme ? Est-ce le mot qui donne sens au réel ou le …

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