Zo : road movie et rencontre dans les Paradis ordinaires
Par Nicolas Vidal – bscnews.fr / Voilà une tendre découverte de la chanson française qui ne pousse pas à la miévrerie des voix fluettes ou exagérées pour faire comme si. Non ! Bien au contraire ZO dépose sur la scène un second album très agréable, frais et bien équilibré entre folk, chansons et belles mélodies. « Les paradis ordinaires » tracent une ligne d’horizon sur les possibilités heureuses et malheureuses d’une vie.
Zo chante avec finesse et élégance sans forcer le trait. Un chanteur français que l’on vous invite à découvrir sur cet agréable chemin qui emmènera jusqu’à l’embarcadère où ZO vous attend. Une belle découverte sur laquelle ZO nous en dit plus. Entretien.
ZO, une première question : la genèse de votre nom de scène ?
Le nom est venu très spontanément, il m’a plu par sa sonorité et par la lettre ‘Z’ .
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre premier album » Les dents de scie » sortie en 2009. Où a-t-il pris naissance ?
« Les dents de scie » était le nom que j’avais donné au groupe qui m‘accompagnait. Le nom est « sous mon pébroque ». C’est un premier album avec tout l’attachement que l’on peut avoir avec son premier opus. Né plus de concerts que du studio car cet album a d’abord existé en ‘live’. Ce qui a été l’inverse pour ‘Les Paradis Ordinaire’.
N’a t-il pas été le meilleur accélérateur pour ce nouvel opus, les paradis ordinaires ?
Oui tout à fait, cela permet d’avoir de savoir mieux où on va et comment faire, se poser d’autres questions.
D’ailleurs pourquoi les paradis ordinaires ?
Comme pour le nom que j’utilise pour la scène (ZO), c’est venu aussi très spontanément. Et comme c’est un album plus personnel je voulais l’inscrire dans cette idée, celle d’être attentif aux détails et aux nuances.
Qu’est ce qui vous a amené à cette diversité de sons et de mélodies ? Etait-ce prémédité ou est-ce venu au fil de l’écriture ?
J’écris toujours avec uniquement la guitare dans un premier temps, puis rapidement les idées d’arrangements viennent. Les morceaux peuvent donc s’inscrire en guitare-voix/mélodie avant d’être enrichis par les sons et les autres instruments. Après, Damien Somville, qui a réalisé l’album, et qui est un ami de très longue date s’est beaucoup investi sur le projet. C’est un bidouilleur qui peut passer une nuit entière à peaufiner un son. Cette collaboration a été très enrichissante pour nous deux, on était sur la même longueur d’onde tout le temps, ce qui nous a permis d’aller au fond des choses et de suivre nos envies jusqu’au bout.
On se pose la question de cette inclinaison pour les orchestration 60’s. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?
C’est une influence très forte dans ce que j’écoute et qui est aussi très présente dans les inspirations des groupes actuels qui me plaisent. Je pense que c’est dans les années 60 que la musique a été la plus riche et la plus révolutionnaire. Des Beatles à Led Zepplin, Des Doors à The Band…Les Greatful Dead, Black Sabbath… la liste est longue
Si vous deviez définir votre album en deux mots, quels seraient-ils ?
Roadmovie. Rencontre.
A quoi ressemble le paradis de ZO en somme ?
Un long trajet en train qui commencerait en fin de journée pour une arrivée le lendemain, ailleurs.
Où pourra-t-on vous voir sur scène dans les semaines à venir ?
Mardi 22 Septembre aux 3 Baudets – 64, Bd de Clichy – 75018 Paris
Jeudi 15 Octobre à L’Antipode -55, quai de Seine, 75019 Paris
Jeudi 26 Novembre à L’Antipode – 55, quai de Seine, 75019 Paris
Vendedi 27 Novembre aux Théâtre de Jouy – 99, avenue de Bruzacques – 95000 Cergy Pontoise
Zo – Les paradis ordinaires ( Celeste Music / Plastic Folk )
Lire aussi :
Dom Flemons : les racines musicales de l’Amérique
Yael Naim : » Une chanson arrive comme elle arrive »
Orianne Moretti : une intellectuelle romantique et passionnée
Yana Bibb : la fille (indépendante) de son père
Fraser Anderson : un songwriter écossais pas si maudit que cela