
Emmanuel Darley : « L’idée est d’entendre la parole intérieure d’Elvis »
Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ Elvis Aaron Presley est né dans le sud des Etats-Unis ; s’il rêve, petit, d’être camionneur, la guitare que lui offre son père annonce déjà qu’il sera un jour la star du rock que le monde entier connaît. Dès qu’il se met à chanter ses airs du Mississipi, il a du succès, et davantage encore auprès des filles. La gloire arrive à grands pas mais dans l’ombre, toujours, Elvis garde le souvenir douloureux de son jumeau mort, Jessie Garon.
Emmanuel Darley, dramaturge émérite depuis une quinzaine d’années, a eu envie d’écrire sur une légende au succès démesuré, un être pris au piège dans «une histoire sans doute trop grande» et qui doit affronter une double réalité, celle des paillettes, de l’idolâtrie des fans et de la richesse et celle de la solitude et de cette culpabilité intestine due à ce double, mort trop tôt. Elvis ( polyptyque), à travers cette légende du rock, interroge « quelque chose de l’être, du paraître, de la présence, de la solitude, du dérisoire.» Une pièce au propos universel au coeur d’un récit d’une d’exception. Rencontre avec l’auteur – et le metteur en scène ! – d’une pièce qui remet Elvis sur scène pour l’inhumer cette fois peut-être avec davantage de clairvoyance et d’humanité?
Vous avez débuté votre carrière en écrivant des romans, pour vous consacrer ensuite davantage au théâtre : qu’est-ce qui, dans l’écriture dramatique, vous a séduit tout particulièrement?
Le travail sur la …