On achève bien les crayons

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Par Marc Emile Baronheid – bscnews.fr/ Et en plus, ils se sont fait tancer par Cavanna, éberlué : « vous auriez pu prévenir ! ». On le savait, les coupures de presse sont les plus difficiles à cicatriser et les caricatures valsent aux balles des débutantes, comme dans un roman d’Horace Mc Coy. Mais de là à imaginer la liberté de montrer fabriquée uniquement dans les usines à rêve, il y avait un défi diablement excitant à relever pour des funambules de la vérité.

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Quand on exerce son art dans un pays où il est permis de dire le roi est nu, le président est nul, la question ne se pose pas de flinguer tous azimuts mais de distiller son impertinence avec une justesse dégoupillée. Il faut tellement plus de talent pour écorcher vif que pour passer la brosse à reluire ! Et cultiver un enthousiasme indissoluble dans les pressions, les menaces, …

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