The Plans : l’incandescence des influences musicales

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Par Nicolas Vidal – bscnews.fr / The Plans est un jeune groupe formé à l’incandescence des influences et des envies de chacun des membres du groupe d’outrepasser ses propres frontières artistiques. The Plans ne se réclame d’aucun style et d’aucune école musicale en particulier et laisse à chacun le soin de décider de son influence et de ses rapprochements.

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Alexandre Ehrsam a répondu à nos questions sur les grandes manoeuvres engagées par The Plans avec enthousiasme et passion. Partez pour un voyage musical bariolé et électrique. Pour le reste, on vous laisse choisir.

Quelle est la genèse des Plans ?
En 2011, je suis resté pendant un an enfermé dans mon appartement , à composer, à bidouiller des sons sur mes guitares, mon synthé et à écrire des textes qui, pour la plupart, ont fini à la poubelle. Cela ressemblait plus à un travail d’écrivain, j’étais arrivé à une stade où toute la culture cinéma, musicale et littéraire accumulée voulait s’exprimer. À la base, le groupe The Plans a surtout été un moyen d’exprimer tout cet élan de créativité.

The Plans est un groupe finalement récent, fondé en 2012. Pouvez-vous nous présenter le groupe ?
Après avoir écrit une dizaine de titres, j’ai rencontré Sylvain et Guillaume pour passer de mon obscure tanière à la scène. On évoluait dans les mêmes cercles, on est tous musiciens, on s’est donc rapidement trouvés autour de nos nos goûts et nos envies.

Vous avez le choix de chansons uniquement en anglais. Pourquoi ?
J’avoue, c’est ma formation à la base, j’ai une licence d’anglais. Avec mon addiction aux comics, aux bouquins, aux films et aux musique pop rock, clairement, l’anglais est une seconde nature au quotidien. En plus je trouve qu’il y a plus de vocabulaire et de sonorités qui percutent, de même que l’italien est la langue de l’opéra, l’anglais est la langue de la pop. Enfin, c’est mon point de vue.

Un premier album éponyme en février. Quelle analyse musicale faites vous de cette sortie ?
Ce sont des titres que j’ai composé tout seul en somme. C’est forcement moins mature que notre nouvel EP « Brainstorm Party ». J’ai eu beaucoup de retours qui me disaient que c’était beaucoup trop mainstream. … bien produit mais déjà vu. Bref c’était un premier essai, comme beaucoup de 1er album pour un groupe, on tatonnait. Disons que c’était surtout pour démarrer.

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Si vous deviez définir votre style, que diriez-vous ? Car la frontière entre pop et rock est parfois ténue sur votre EP.
Personnellement on s’en fiche. Vu les kilomètres de musique engloutis par nos oreilles toutes ces années, il est plutôt normal que ça sonne pop ET rock, je ne privilégie aucune des deux étiquettes. On m’a déjà dit que cet EP ressemblait à Phoenix, Stuck in the Sound, Justice, que ça sonnait punk pop ou bien que ça sonnait psyché 70s (!). L’important, c’est la maturité qu’on y ressent, l’énergie, l’univers personnel. Après pop ou rock, chacun y verra ce qu’il veut.

Vous avez de nombreux clips et de teasers à disposition. Ce n’est pas le cas de tous les groupes. À quoi attribuez-vous cela ? Est-ce une vraie politique de votre part tournée vers le web et les réseaux sociaux ?
Oui clairement, ignorer les réseaux sociaux n’est plus pensable en 2014, je ne connais aucun groupe sérieux qui n’a pas au moins une video live ou un clip qui tourne sur la toile. Et ça permet d’être au cœur des réactions et d’emmener vraiment les fans dans l’aventure du groupe. À côté de cela, étant fan de cinéma, j’ai toujours associé un esthétisme imagé et graphique à la musique. Déjà gamin, je me baladais avec un camescope vhs, puis par la suite est arrivée la DV. Pour The Plans, on a beaucoup storyboardé, réalisé beaucoup de matériel visuel, qui servira peut être pour des futurs clip. Ou pas.

Si vous deviez définir ce nouvel EP en deux mots, que diriez-vous ?
Viens écouter.

Un petit mot sur la signification du nom de votre groupe ?
À la base, c’est un clin d’oeil à l’album « Plans » qui a fait décoller le groupe américain « Death Cab For Cutie », le chanteur Ben Gibbard est sorti longtemps avec l’actrice Zoey Deschanel, dont j’aime beaucoup le travail.

Que représente cet EP « Brainstorm Party « dans votre jeune carrière ? Et quels sont les secrets de son titre ?
Un énorme boulot de groupe, contrairement au 1er album, il y a eu une véritable éruption d’idées. Tout le monde a apporter son délire au moulin pour arriver à quelque chose de très classe et orgiaque à la fois. Ça signifie beaucoup de travail de répétitions, de résidence, des kilomètres, de mails et des tonnes de giga échangés. Bref un vrai travail de groupe, intensif qui a finit parfois à 4 heures du matin dans l’hilarité (parfois l’hystérie).

Où pourra-t-on vous voir sur scène dans les semaines à venir ?
Il y en a pas mal en cours de booking pour 2015, celles qui sont déjà confirmées sont les suivantes :
L’Internationale (Paris) – 27 janvier
Le Truskel (Paris) – 28 janvier
Le Black Out (Montpellier) avec The Neighborhood – 12 février
Victoire 2 (Montpellier) en 1ère partie de Mademoiselle K – 25 février
LE 114 (Paris) – 5 mars

The Plans
Brainstorm Party
Textes écrits par Alexandre Ehrsam
Guitares et voix Alexandre Ehrsam & Sylvain Briat
Basse : Patrice Othoniel
Batterie : Guillaume Cazal

Le site officiel de The Plans

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