Koba ou quand l’Histoire a un goût de sang
Par Julie Cadilhac – bscnews.fr/ « Au delà des barbelés, les cartes ne mentionnent plus aucun nom, aucun village, aucun kolkhoze, aucune exploitation, aucun camp de prisonniers…rien…juste ce matricule »: 30HA0049. Quelques habitants ( une douzaine ) y vivent encore mais restent cloîtrés, effrayés par la menace d’étranges individus qui déambulent nus, semblent insensibles au froid sibérien et laissent sur leurs victimes une morsure dans le cou… Alexis et sa sœur Katia, désespérés, décident d’approcher ces êtres surnaturels et d’intégrer leur communauté. Seront-ils acceptés et… à quel prix? De son côté, Joseph Vissarionovitch Staline est inquiet; le tableau qui le représente accompagné de ses compagnons de militantisme,devenus depuis des membres importants du régime, et qu’il a confié à son ami Boulga se vide peu à peu de ses personnages. Il se rend donc dans l’ancien camp de Novaya Uda – où il avait été déporté – et tâche d’empêcher le fantôme de Macha, la petite amie qu’il a violemment trahie lorsqu’il n’était encore que son » petit Koba » de se venger de lui… Réussira-t-il?
Une réinterprétation fantastique du destin du Secrétaire Général du Comité central du Parti communiste de Russie qui fut responsable de la mort de plus d’un million d’individus. Jean Dufaux signe un scénario singulier et attrayant qui imagine une punition métaphorique au démocide stalinien. Les dessins de Régis Penet rehaussés des couleurs de Nicolas Bastide plongent le …