
Grégory Privat : À la croisée des influences
Propos recueillis par Nicolas Vidal – bscnews.fr/ À bien des égards, Grégory Privat incarne avec brio la nouvelle vague du jazz français. Le jeune pianiste martiniquais revient avec Tales of Cyparis un nouvel album empreint de jazz et de musique caribéenne. Rien n’est laissé au hasard dans ce nouveau projet. Les collaborations musicales sont nombreuses et le talent toujours présent à travers 14 morceaux qui vous feront voyager.
En lisant votre biographie, on s’aperçoit qu’en plus d’un environnement familial porté sur la musique, vous avez décidé assez rapidement d’apprendre de façon autodidacte le piano. Est-ce le cas ?
J’ai en fait pris des cours de piano classique pendant une dizaine d’année, ce qui m’a permis d’appréhender les bases de l’instrument au niveau purement technique. Grâce à l’influence de mon père qui est pianiste, et sa passion pour le Jazz, c’est l’harmonie et l’art de l’improvisation que j’ai appris de manière autodidacte.
Pourquoi avoir choisi la voie du Jazz ?
Il y a eu très certainement l’influence de mon père, qui est un passionné, et puis bien sûr un déclic, plus personnel cette fois, lorsque que je me suis intéressé à la musique de Michel Petrucciani, qui incarne pour moi mon entrée dans le monde …